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Ce premier de jour de procès s’achève alors que selon une source médiatique, la procédure risque d’aboutir au prononcé d’un non-lieu pour le prévenu

 Le procès de Marafa Hamidou Yaya ouvert ce lundi 16 juillet à Yaoundé la capitale camerounaise, a été renvoyé à mercredi 25 du même mois, par le juge Schlick en charge de la conduite des débats. Les avocats de l’ex ministre d’Etat ont signifié qu’ils n’avaient pas une connaissance  exacte du dossier et nécessitent du temps pour préparer leur défense. C’est sous forte escorte de gendarmerie, que l’ancien ministre d’Etat est arrivé au tribunal alors qu’il était un peu plus de 13 heures. Coaccusé, l’homme d’affaires Yves Michel Fotso, lui aussi en détention provisoire, était présent devant le juge ce lundi. « En fait lorsque le procès s’est ouvert, les avocats de Marafa on estimé qu’ils avaient encore besoin de deux semaine au moins pour examiner les éléments du dossier.  Pour leur part, les avocats de Monsieur Yves Michel Fotso, ont demandé trois semaines de plus. En face le ministère public a estimé qu’une seule semaine suffisait pour prendre connaissance des éléments du dossier. Le juge Schlick a finalement opté pour renvoyer le procès à la semaine prochaine», a expliqué Thierry Ndong, directeur de publication du journal « Intégration », qui était présent lors de l’audience. Notre source nous apprend aussi, que l’ouverture des débats mercredi prochain, va aussi se caractériser par des audiences tous les jours, jusqu’à la fin de la semaine prochaine.

 

© Patrice Nganang/facebook
Quelques images de ce lundi 16 juillet 2012

Selon de nombreuses personnes et commentateurs qui ont assisté à la première comparution de Marafa devant le tribunal depuis son interpellation en avril dernier, l’arrivée de l’ancien ministre d’Etat a été saluée par des applaudissements d’une foule plus ou moins grande, et de nombreux journalistes. Ce procès s’ouvre alors qu’on apprend à travers certains médias, que le procès conduira inévitablement vers l’acquittement de Monsieur Marafa, en raison d’un « arrangement » avec des responsables du régime. Cet argumentaire a fait la « Une » ce lundi 16 juillet du journal « Emergence ». L’analyse faite dans son article consacré à cette affaire, indique que contrairement aux démentis apportés par Le Sultan des Bamouns et le richissime homme d’affaire Mohamadou Abo, non seulement des négociations se font avec l’ex ministre d’Etat, mais elles auraient connu un aboutissement, avec un accord tacite entre ce dernier et le pouvoir qu’il a servi pendant des années. «L’une s’engage à ne plus inonder l’opinion publique de révélations fracassantes via des lettres et l’autre, de tout mettre en œuvre, pour faire recouvrer la liberté au détenu du Sed. Mais pour y arriver, on peut comprendre que ce n’est qu’à contrecœur que le pouvoir a consenti à prendre cette option. Face à la menace Marafa, le pouvoir n’avait pas d’autre choix que de négocier », peut-on lire dans le journal. Monsieur Marafa a été arrêté le 16 avril dernier et on apprendra plus tard, que le motif retenu contre lui était celui annoncé longtemps par la presse, de son implication dans le détournement d’une somme destinée à l’achat d’un avion présidentielle. Marafa a toujours clamé son innocence, mais aujourd’hui la justice aura à se prononcer sur cette question. Une autre ancienne personnalité citée, Jean Marie Atangana Mebara, avait, lui, fait l’objet d’un non-lieu dans le cadre de cette affaire au mois de mai dernier.

Tag(s) : #Société
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