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DES IMAGES DU 16 DECEMBRE 2010

Pour que les Maliens ne subissent pas les mêmes cauchemars que leurs frères ivoiriens

La crise malienne survenue à cause de la soif de pouvoir des uns et les ambitions cachées des autres a permis à toutes les organisations terroristes opérant en Afrique de se trouver un nouveau d’expérimentation de leurs lugubres talents. Les bandes armées qui se sont constituées en rébellion n’ont eu qu’à se baisser pour ramasser le fruit mûr que les militaires que la soif du pouvoir taraudait ont laissé sur l’arbre de leurs ambitions contrariées.  La CEDEAO qui voyait déjà poindre à l’horizon, la catastrophe non seulement humanitaire mais aussi le chaos politique que des hommes en armes allaient infliger au peuple malien, a pris des mesures coercitives et contraignantes pour les obliger à rétablir l’ordre constitutionnel. Il n’en fallait pas plus pour hérisser les pseudo-patriotes souverainistes, qui ont tôt fait de demander au président de la CEDEAO de s’occuper de ses affaires et de les laisser régler leur problème. Son ingérence dans le différend politique malien étant de fort mauvais goût pour eux. Il s’en est même trouvé des personnes qui ont comparé la Côte d’Ivoire à la ‘‘France colonialiste’’. Aussi, aujourd’hui, nombre de jeunes africains se gaussent de leurs frères maliens dont les contradictions vont perdre le Mali. C’est pour éviter que la situation perdure avec son corollaire de violences faites aux femmes, de rapines, de tortures morales et d’exactions diverses que la CEDEAO voulait prendre les devants. Mais le Mali étant un Etat souverain, la communauté ne peut y intervenir sans l’accord des autorités. Que nombre de personnes voudraient connaître. Parce que le semblant de normalité qu’on y observe de loin donne un bicéphalisme auquel les institutions sous régionales africaines ont décidé fort heureusement de mettre fin, en demandant aux putschistes dont la place se trouve dans les casernes d’y retourner. Afin de laisser les politiques faire tandis qu’eux se consacreront uniquement à la défense de l’intégrité du territoire. Aujourd’hui, de par l’ambition cupide de certains de ses fils, le Mali est considéré comme un pays dont la jeunesse pourtant à majorité musulmane ignore tout, des valeurs africaines. Au nombre desquelles le respect dû aux aînés. Aussi, oser lever la main sur plus âgé que soi, équivaut systématiquement à une malédiction qui ne dit pas son nom.

La communauté internationale ne pourra intervenir au nord-Mali que si les putschistes cultivent l’humilité de celui qui quémande et qui se met dans la posture du chien qui aboie. Ce cabot-là, tout le monde le sait, ne sait que montrer des crocs parce qu’il n’en a pas de très incisives pour mordre. En Côte d’Ivoire, une expression traduit bien la situation que vivent les putschistes : « on ne commence pas ce qu’on ne peut pas terminer ». Fort heureusement, pour éviter les contradictions de certains maliens dont l’opportunisme est connu de tous et sauver les populations du Nord-Mali qui  souffrent les pires cauchemars au quotidien, la CEDEAO va faire faire le bonheur du Mali malgré lui. Il s’agit des troupes de la MICEMA (Mission de la CEDEAO au Mali). Les Chefs d’Etat major de l’institution sous régionale ouest africaine ont pris leurs responsabilités en accord avec la hiérachie militaire malienne. Sauver le Mali s’avère une urgence. Tant pis pour ceux des politiques dont les desseins seront contrariés. Et il en existe malheureusement. Et ce sont ce ces contradictions qui vont perdre les Maliens si l’Afrique ne se décide de passer sur leur orgueil et fierté pour leur venir en aide. 

Tag(s) : #Sur La Balance (Edito)
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