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La coquine avait bien gonflé son CV... Deux jours après les premières révélations [voir ici], le Wall Street Journal remet les pieds dans le plat. Selon le quotidien économique, une deuxième enquête pour abus de pouvoir vise Dominique Strauss-Kahn [voir l'article en anglais]. Le journal n'hésite pas à publier le nom de la jeune fille : Emilie Byhet. Cette fois, pas de dimension sexuelle. Mais, d'après le journal américain, DSK aurait poussé au recrutement de la stagiaire au prestigieux département recherche de l'organisation internationale. Poste pour lequel elle n'aurait pas le profil idéal. Si rien ne prouve l'implication directe du directeur du FMI, la jeune diplômée de Science Po a rejoint en 2005 le "French Lover" afin de l'aider dans sa campagne pour l'investiture du PS. Selon le Wall Street Journal, Emilie Byhet et ses parents seraient amis avec le couple Strauss-Kahn. Plusieurs membres du conseil d'administration se seraient offusqués de ce recrutement quand l'organisation supprimait 500 postes (dont celui de Piroska Nagy). Mais qui est cette jeune stagiaire ? Nous avons retrouvé Emilie Byhet en train de concourir pour la première édition du Prix Jeune Cicéron 2006 (du discours politique) dont le thème était "L'Europe peut-elle être démocratique ?". Le concours était organisé par la revue ResPublica Nova (voir le site web). Sur son CV, Emilie Byhet avait certifié avoir remporté le premier Prix. Ce que nie Charles de Lauzun, fondateur de ResPublica Nova. Joint par téléphone, celui-ci explique que ce mensonge "décrédibilise le concours et le discours des jeunes en politique". Emilie Byhet a quand même déclamé un discours enflammé qui lui a permis de terminer 3ème. Un moment de pure réthorique, où le coeur et le corps sont cités à foison (surtout le corps).

Tag(s) : #Faits Divers
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