Gagnoa/Maltraitance : Elle brûle la plante du pied d’une adolescente de 6 ans avec une lame incandescente de couteau

Dame Dosso Koko, aurait-elle perdu le nord ou tout simplement perdu la raison pour oser commettre un tel forfait? En tout cas, l’on pourrait sans nul doute affirmer qu’un esprit satanique l’habitait quand elle a décidé de traumatiser une adolescente de 6 ans. L’acte qu’elle a osé poser est tellement cruel que même Satan l’aurait désapprouvé. Sous le fallacieux et futile prétexte qu’elle se balade trop, sa tante  Dosso Koko a ligoté la petite Moyamou Diomandé, avant de lui plaquer la lame d’un couteau enflammé sur la plante des pieds. Après cet acte abominable, elle prendra la fuite.

Que s’était-il réellement passé ? Selon nos sources, la petite Moyamou Diomandé vivait avec ses parents biologiques à Séguéla. Seulement, depuis que ces derniers ont cru faire son bonheur malgré elle en la faisant partir vivre chez sa tante Dosso Kokoprès voici un an à Gagnoa, plus précisément dans le quartier Dioulabougou, c’est l’enfer sur terre pour la petite de 6 ans. Elle subirait une sorte de maltraitance. Qu’a-t-elle donc contre cette adolescente pour la maltraiter ainsi? Tout va se savoir lors de ce énième châtiment que cette tante acariâtre décida d’infliger à la petite Moyamou avec la pire cruauté qui dépasse l’entendement. Pour l’empêcher de se promener en errant comme un petit animal dans le quartier, et comme s’il s’agissait d’un bélier de Tabaski qu’il fallait tuer et braiser, ainsi Dosso Koko, la tante en question, prendra le soin de ligoter solidement sa nièce. Puis, elle s’emparera d’un couteau de cuisine qu’elle avait au préalable laissé passer d’environ une demi-heure dans le feu comme un mauvais apprenti forgeron.

Après avoir  retiré cette lame incandescente, elle l’appliquera sur la plante des pieds de l’adolescente. Imaginons la douleur qu’elle aurait sentir ? Comme l’a été le Sauveur Jésus Christ sur la croix, la pauvre Moyamou, en a péniblement souffert. Fort heureusement, suite à une information anonyme de ce qu’une fillette subirait une atrocité, le capitaine Kouassi qui ne perdra pas de temps, mobilise aussitôt ses éléments et font une descente sur les lieux indiqués dans le quartier Dioulabougou Ouest à l’opposé de la Bourse du travail. L’officier qui s’est rendu furtivement dans la cour constatera qu’a sa vue,  l’on tentait de cacher la victime dans une cuisine.

Découverte du pot aux roses

La petite qui s’y trouvait toute recroquevillée sur elle-même comme s’il s’agissait d’une feuille d’arbre qui craint la chaleur, va être découverte suite à des recherches fructueuses.  Interrogée, elle qui présente des blessures aux deux plantes des pieds et qui n’arrive pas à marcher, va alors dévoiler sa tante Koko comme étant à la base de sa calamité. Ainsi donc, la môme sera sauvée par les éléments de la police qui la transporteront dans un centre de santé pour des soins appropriés. Sur instruction du Procureur de la République, Boubakar Coulibaly, qui  a un regard sur le bien et le mieux être tous et surtout  veille assez particulièrement sur la protection des enfants, sans état d’âme, ordonnera la mise aux arrêts de Koulibaly Fatou, chargée de cacher la gamine et la soignait avec des gélules dénommées ‘‘Toupailles’’. Ce, pour refus de porter secours donc de non-assistance à personne en danger. En attendant l’interpellation de la sadique tante et mère Dosso Koko qui a réussi à prendre la poudre d’escampette. Après avoir été mise en garde à vue dans les locaux du commissariat de police de 2^ème arrondissement de Gagnoa, le 20 Août dernier, Koulibaly Fatou,  a été déférée devant le parquet le 25 Août 2017. De par la faute de cette tante qui n’en mérite pas du tout l’appellation, ‘vacherie’, la petite Moyamou, se déplace avec peine sur ses fesses.

Tous, unanimes, souhaitent que la coupable soit retrouvée afin que la môme qui continue de souffrir soit vengée selon l’article 352 du code pénal qui condamne le mauvais traitement à l’enfant. Nous y reviendrons.

Nesmon De Killer/Correspondant Régional

Billet :

Les interrogations vont bon train dans la ville au sujet de types de corrections infligées à cette gamine.  S’il est vrai que  la petite Moyamou se promenait de cour en cour pour manger, il y a lieu de s’interroger si elle était convenablement nourrie à la maison ? Qu’a-t-elle pu faire concrètement pour mériter ce sort ? Seule la mise en cause Dosso Koko qui se serait retranchée dans son village à Sominan à Séguéla, pourra en dire plus. C’est avec le cœur meurtri et plein de sensibilités que les uns et les autres se sont prononcés au cours d’un panel que nous avons réalisé à travers la ville    

M. Kouakou Sékou (Inspecteur d’orientation au CIO) : ‘‘De tels actes méritent d’être punis sévèrement’’.

« Sacrilège que je puisse dire. De tel acte mérite d’être puni sévèrement. Les autorités compétentes doivent pouvoir prendre à bras le corps cette affaire afin de mettre fin à l’impunité qui gangrène dans notre société. Que les autorités judiciaires prennent leurs responsabilités afin que de tel acte cesse d’avoir cours dans la cité »   

La vielle Diabaté Karidja (Vendeuse d’agrumes) : ‘‘C’est une sorcière qui mérite d’être châtiée’’

« Safroulaye ! Elle peut tuer l’homme. C’est une sorcière qui mérite d’être châtiée. Doussoukassi  ô magni. Ni dé bébôla katêmê. Kanatassouma kadjêni ibélataga adi aya môgô ma. Ceci dit : De la manière tu l’as envoyée, si elle te fait des choses qui ne sont pas bonnes ou qui ne te plaisent pas, il faut la ramener chez ses parents au lieu de prendre couteau rouge pour brûler la plante de ses pieds ».

N. De Killer