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Le centre de l’Office Nationale d’Identification (ONI) logé au sein de la sous-préfecture centrale de Gagnoa, ne répond véritablement plus aux attentes des populations. Depuis un certain temps, la plupart des pétitionnaires sont confrontés à d’énormes difficultés. En effet, c'est à un véritable parcours du combattant qu'ils doivent faire face pour l'obtention de leurs cartes nationales d'identité (CNI) ou de leurs Attestations d'Identité (AI). Tant la qualité du service ne répond plus  aux aspirations de la 3ème République, version Ouattara. Ce pays que l’homme souhaiterait bien voir émerger à l’horizon 2020 a encore bien des soucis à se faire. Le concept de "L'Ivoirien Nouveau" tant déclamé par Alassane Ouattara, ne serait-il qu’une bouteille vide jetée à la mer? Cette idée qui devrait caractériser le comportement des agents dans différents services de l'Administration est malheureusement foulée au pied. 

Ce qui s’est récemment passé dans le service de cette institution gouvernementale dépasse l’entendement. Comme s’il s’agissait d’un sourd que l’on voudrait réveiller de son sommeil, ainsi un pétitionnaire qui ne voulait pas se faire duper voire ‘voler’ a été abominablement cogné par une agente.  Comme s’il s’agissait également d’un chien galeux qu’on voudrait bien empêcher des , de la sorte, l’homme serait giflé avant d’être lapidé par le talon de la chaussure de cette dame. Que s’est-il réellement passe ? En effet, selon des informations à notre possession, M. Dasso Lassina qui dans l’obligation de se faire établir une carte d’identité nationale puis une attestation d’identité s’est rendu dans les locaux de l’ONI avec des documents afférents. Une fois à ce bureau, une somme de 5 500 CFA lui sera réclamée pour la 1ère pièce citée puis 4 500 CFA pour la 2ème.  Après s’être acquitté de ces sommes, une quittance de récépissé de demande de duplicata No 0132703 lui sera valablement délivrée par l’agent identificateur. Dans l’attente d’être en possession de ses pièces, il fut surpris plus tard qu’on lui révèle que ces dossiers dont celui de la Cni, n’ont pas été acheminés au siège de l’Office Nationale d’Identification en Abidjan, parce qu’il n’aurait pas payé les frais exigés à cet effet. Quelle surprise ! Et pourtant, l’homme détient les différents reçus  de payements.  Au cours de plusieurs rendez-vous relatifs à ce problème, le demandeur Dosso Lassina qui soutient mordicus avoir payé 10 000 FCFA ce jour là, ne sait jamais fait prier pour citer nommément celle qui lui avait réclamé et à qui il a donné à main propre un billet de 10 000F. Mme Monéhi qui est indexée et impliquée dans cette affaire entrera plus tard dans tous ses états au cours d’un débat houleux qui s’en est suivis. Comme une lionne en furie, elle qui a rejetée tout par le revers de la main va alors se mettre à injurier de tous les maux inexplicable le requérant. Contre toute attente, cette dame en question lui administrerait un agressif coup de gifle. Comme cela ne l’a suffisait pas, Mme Monéhi qui s’empara de sa chaussure rouge, va à nouveau, lui asséner un coup violent à la poitrine par lapidation. Il aurait fallu la maîtrise de soi-même du requérant et surtout l’intervention des personnes de bonne volonté présents le jour des faits pour éviter le pire dans ce bureau de l’ONI. Prenant son mal en patience, M. Dosso Lassina qui s’est senti humilié et offusqué dans son honorabilité décida de saisir les autorités policières où il stipule porter plainte pour injures publique et voies de faits. Eu égard ce qui a précédé, l’on est à tenté de dire que l’on utiliserait des imprimés parallèles de l’ONI pour influer, illusionner et extorquer de l’argent aux populations dont des requérants. Où peuvent-ils se trouver réellement  des dossiers et l’argent amassé de plusieurs demandeurs qui depuis des années ne sont toujours pas entrés en possession de leurs pièces nationale d’identité ? Qui était habilité à recevoir l’argent des requérants ? Mme  Monéhi avait-elle été désigné pour encaisser les demandeurs ? En effet, au cours de nos investigations, il ressort que parmi tant d’autres, se trouve un commis spécialement chargée d’encaisser et de délivrer les quittances aux demandeurs. Bien attendu au compte du trésor public. D’où provenait donc cette fameuse quittance délivrée à Dosso Lassina alors que jusqu’à preuve de contraire, la chargée ignore son authenticité et dit ne pas être de près ni de loin concerné par cette délivrance de quittance No 0132703?  Si l’on doit tabler sur cette affaire, il convient de dire que Mme Monéhi qui devrait certainement répartir cette somme comme d’habitude entre ses collaborateurs déciderait de la garder par devers elle. N’est ce pas là, des preuves suffisantes qu’il existe un cercle du moins des imprimés parallèles de l’ONI que continueraient d’utiliser ces agents pour leurrer tous, au profit de l’état? M. Assoumou qui se prévaut du titre de responsable dudit centre que nous avons joint à son bureau pour de plus amples informations décida de nous renvoyer paître « je ne pourrai pas vous parler de quoi que ce soit sans la présence du Sous préfet. C’est lui le patron ici » nous indiqua M. Assoumou. Ce raisonnement trop paradoxal intrique plus d’un car il était une fois : « Le centre de l’Office Nationale d’Identification (ONI) est une entité à part entière qui ne dépend pas du Sous préfet que je suis. Seulement elle abrite l’un de nos locaux, de la sous préfecture » dixit le Sous préfet central. N’existe-t-il pas un directeur régional de l’ONI à Gagnoa ?  Si oui, de qui dépend évidemment le sieur Assoumou ? Pourquoi a-t-il décidé d’omettre le titre et la fonction du directeur régional de l’ONI dans le Gôh et du Lôh-Djiboua ? Nous y reviendrons.   

 

Nesmon De Killer/Correspondant régional           

Gagnoa: Un agent de l'Oni gifle un pétitionnaire avec le talon de sa chaussure
Tag(s) : #Régions
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