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Portefeuilles envolés, téléphones subtilisés, sacs ouverts sans bruit… Les voleurs des marchés redoublent d’ingéniosité. En Côte d’Ivoire comme ailleurs, ces petits larcins ruinent le quotidien des commerçants et des clients. Pourtant, quelques gestes simples peuvent tout changer.
Les marchés grouillent de monde, d’odeurs et de cris. Dans cette agitation, les pickpockets trouvent leur terrain de chasse. Leur stratégie est millimétrée : bousculade, fausse aide, ou distraction calculée. En quelques secondes, votre téléphone disparaît.
1. Le profil du voleur de marché
Ce ne sont pas des amateurs. Certains travaillent en équipe. L’un attire votre attention, l’autre agit. Le troisième assure la fuite. La plupart ciblent les heures de forte affluence : matinée ou fin de journée.
2. Les gestes qui sauvent
Sac devant, toujours. Ne portez jamais votre sac sur le dos. Les fermetures doivent rester visibles.
Téléphone rangé. Évitez de le tenir à la main ou dans la poche arrière.
Argent réparti. Mieux vaut plusieurs petites sommes dans différents endroits que tout dans un seul portefeuille.
Méfiance dans la foule. Une main qui effleure, un choc soudain ? Vérifiez immédiatement vos affaires.
Regard circulaire. Observez, sans paranoïa, les personnes qui gravitent autour de vous.
3. Les ruses les plus courantes
Certains voleurs s’improvisent vendeurs ou porteurs. D’autres profitent d’un attroupement pour opérer. Il existe aussi la technique du “jeté” : une pièce tombe, vous baissez la tête… et perdez votre téléphone.
4. Ce que disent les forces de l’ordre
Selon la Police nationale, près de 60 % des vols signalés dans les grands marchés d’Abidjan concernent des téléphones portables. Les autorités recommandent de signaler tout comportement suspect et d’éviter de se déplacer seul avec des sommes importantes.
5. La vigilance, première défense
Le marché reste un lieu de vie, d’échanges et de convivialité. Mais la prudence doit être votre alliée. Le voleur n’agit jamais au hasard : il choisit la victime la moins attentive.
Dans la cohue des marchés, l’inattention coûte cher. La sécurité commence par soi. Garder l’œil ouvert, c’est déjà fermer la porte aux voleurs.
Par N'Guessan ASSA