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ALI BAR

LA HAVANE

C'est au cours des années cinquante qu'apparaît parmi la multitude de grands clubs et cabarets le ALI BAR. Très vite, avec ses deux shows de 11.30 et 2.30 le club s'attire une belle clientèle. Le club est le repaire des amateurs de bolero et c'est cette image que le directeur du club -Alpidio García- entend maintenir et faire prospérer. Pendant de nombreuses années son affiche est spectaculaire et les plus grands noms s'y présentent.

A la charnière des deux décennies le ALI BAR est sans contestation possible le plus renommé des grand clubs de la capitale. Orlando CONTRERAS, Gina LEÓN, Ñico MEMBIELA, Reinaldo HIERREZUELO, Chucho ÁLVAREZ, Orlando VALLEJO, Blanca ROSA GIL...



Benny MORÉ lui même associera son image à celle du cabaret. Le chanteur s'y présente et s'y invite. Il est objet de polémique car son assiduité laisse à désirer au point que le club doit avertir à l'entrée lorsque Benny est programmé "... s'il se présente".


Beny Moré et Orlando Contreras. Ali Bar.

De nombreuses vedettes, tombées dans l'oubli, complètent l'affiche: Miriam BLANCO, "Los CAMPEROS", Roberto JARAMIL... et toujours un couple de danseurs comme celui formé par Anisia y Rolando.
Outre les grandes stars le cabaret présente ses orchestres attitrés: la "ANTILLANA " de Moisés ALFONSO, la típica de Alfonsín QUINTANA..


 

 

 

Blanca Rosa Gil. Ali Bar en 1961.
A la fin des années cinquante et au début des années soixante, Blanca Rosa GIL est une des attractions du cabaret alors qu'elle est considérée comme l'une des meilleures voix du Bolero à Cuba. Quant à Sarita ARCEO, sa voix romantique et tragique électrise les coeurs du public du ALI BAR en 1959.

Au cours de la décennie le ALI BAR voit passer sur scène Celeste MENDOZA, René CABEL, "Las MULATAS de FUEGO", Miriam BLANCO, "Los CAMPEROS", Lino BORGES, Caridad CUERVO, Merceditas VALDÉS, Ramón VELOZ, Gloria ARREDONDO, Tata GÜINES...

Luisito Valdés

A partir de la seconde moitié des années soixante le cabaret perd un peu de sa grandeur à cause d'une programation moins prestigieuse bien qu'en 1971 l'orchestre de Luisito VALDÉS fasse encore les beaux jours du lieu.

© Patrick Dalmace

Avenida de Dolorés y Carretera de Lucero


Tag(s) : #Culture
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