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Faire les cent pas. Prendre de l'air. Deux expressions qui tendent à disparaître du vocabulaire voire des habitudes des gens. Cependant, il n’est plus facile de faire les cent pas, ni de prendre le frais. Sauf devant chez soi pour cause d'insécurité. Si dans le District d’Abidjan, les jardins publics ont existé, l'on ne peut que rêver de ce temps-là. Où l'on pouvait encore prétendre aller s'y asseoir pour véritablement prendre le frais voire évacuer son stress. Aujourd'hui, s'il en subsiste, après avoir été le théâtre des rencontres épiques de football d’où est sortie plus d’une ancienne gloire du football ivoirien ou de lieux d'obsèques, il faut cependant déplorer sa mauvaise utilisation par la population et surtout les riverains. Qui n'hésitent nullement à transformer les bancs des jardins publics en couchette. De sorte que l'on ne sait où s'asseoir. Sans compter ceux qui, au lieu de s'asseoir sur le banc, préfèrent se jucher dessus. Feignant, mais est-ce vraiment de leur faute, que ces bancs bien que faits de blocs de ciment peuvent céder sous leur poids.

Comment oublier certaines femmes qui ont tôt fait de transformer ces jardins en  " allocodrômes quand d’autres y tiennent leur petit commerce de charbon mais y élisent également domicile. Mais le hic et le plus écoeurant, c'est que lorsqu'il existe un jardin public qui n'a pas encore pris un aspect désertique, il se trouve de petits malins pour vous en chasser par l'odeur suffocante, âcre et dangereuse de cette “mauvaise” cigarette que ne cessent de fumer certains jeunes, qui font partie de l’avenir de la Côte d'Ivoire.

Ce même endroit sert de refuge aux malades mentaux qui s'y prélassent.

Les espaces verts sont d'une absolue nécessité surtout maintenant où (quelle époque !) tout est construit en hauteur. Privant les enfants d'aires de jeux. Il existe peut-être une solution pour pouvoir maintenir les espaces verts qui restent en l'état et les améliorer. Il suffirait tout simplement de songer à les privatiser. Pourquoi pas?

 Ils auraient en ce moment plus de valeur et parce que leur utilisation sera payante, les Abidjanais y accorderont beaucoup plus d'importance.

Tag(s) : #Humeur !
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