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4 jours après la fin du second tour du scrutin, le candidat de LMP (La Minorité Présidentielle) s’inscrit toujours dans sa logique de confiscation du pouvoir. Seulement, aura-t-il les hommes nécessaires pour mener à terme son projet de braquage électoral ? C’est certain puisqu’il pourra compter sur des éléments de la très violente et belliqueuse fédération des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire. Et sur une partie des Fds dont le zèle intéressé n’est plus à démontrer. Aujourd’hui, à la faveur de ce qui se vit, l’on est en droit de reconnaître que les détracteurs de ce mouvement politico-syndical estudiantin étaient dans le vrai. Avec ces éléments de la FESCI, il faut compter de jeunes désœuvrés qui se recrutent pour une bouchée de pain afin de mettre le pays à feu et à sang. Un peu plus sur le Président du Conseil Constitutionnel, son ami et camarade de parti, le FPI. Ainsi, de Soubré à Daloa en passant par Gagnoa, des militants RHDP ont été tailladés à la machette pour certains et leurs fermes, campements, plantations et maisons incendiées pour les autres. Mais toutes ces exactions dont les conséquences ont été de nombreuses morts, LMP avec une mauvaise foi qui frise le cynisme affirment qu’il s’agit de ses militants. Semant la confusion dans l’esprit des observateurs nationaux et internationaux. Il est inconcevable que plus d’une décennie après avoir battu campagne pour l’alternance au pouvoir, Laurent Gbagbo veuille ainsi se renier. Il a aujourd’hui l’occasion d’être un grand homme d’Etat en sortant de ce guêpier dans lequel il s’est fourré tout seul. Le chef sortant de la République de Côte d’Ivoire devra démontrer aux yeux du peuple ivoirien qu’il est un très grand démocrate. En appelant ses partisans à cesser les massacres qu’ils continuent de perpétrer sur les Baoulé et les Dioula  RHDP en portant le cynisme à son paroxysme, faisant passer leurs victimes pour des bourreaux. Laurent Gbagbo, le fils des élections va-t-il laisser la Côte d’Ivoire, sa patrie dont il est si fier basculer dans une guerre ethnique et tribale ? Auquel cas, il faudra tout simplement le regretter et demander si Koudou Gbagbo Laurent est vraiment un patriote. Car le patriotisme ne se résume pas seulement à faire front contre la France mais à penser au bien-être de ses compatriotes et à la paix sociale à laquelle aspire tous les Ivoiriens.

Aujourd’hui, les résultats de la présidentielle tardent à venir et pourtant les Ivoiriens veulent comprendre.

Tag(s) : #Politique
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