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Jean Ping fait des précisions : « Le Panel vise à amener Alassane Ouatarra à exercer la réalité du pouvoir »
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Le président de la commission de l'Union africaine (UA) M. Jean Ping a fait des précisions de taille, qui devraient ramollir la joie du camp Gbagbo, qui a commencé à jubiler à l'annonce de la mise en place d'un Panel de chefs d'Etat sur la Côte d'Ivoire.
Selon lui, la mise en place de ce Panel, décidée à l'issue de la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CSP) de l'UA, hier vendredi à Addis Abeba, en présence, signalons-le de quatre chefs d'Etat, dont deux soutiens de M. Gbagbo à savoir le Sud-Africain Jacob Zuma et le dictateur zimbabwéen Robert Mugabé, vise « à amener Alassane Ouatarra à exercer la réalité du pouvoir ».
Une précision de taille qui vient rappeler aux uns et aux autres, la position sans ambigüité de l'UA.
« Comment amener Ouatarra à exercer la réalité du pouvoir? Les Africains ont décidé que ce doit être par un mécanisme politique, pacifique et négocié (.) Tout est clair, il nous reste à mettre en ouvre la décision que nous avons prise. Un panel a été créé, qui sera constitué d'ici demain et comprendra des chefs d'Etat des cinq sous-régions d'Afrique ».
Pour lui donc, « L'Afrique a décidé ainsi de remettre la balle au centre du terrain », car à l'en croire, la mise en place de ce panel ne constitue nullement une remise en cause par l'Union africaine de la reconnaissance de la victoire de M. Ouatarra, reconnu vainqueur de l'élection du 28 novembre.
M. Ping n'exclut pas l'usage de la force, mais il pense qu'elle devra être « la dernière option une fois que tous les autres moyens auront été épuisés" pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir. Voilà qui est très clair.
Clair Amoindoua
Selon lui, la mise en place de ce Panel, décidée à l'issue de la réunion du Conseil de paix et de sécurité (CSP) de l'UA, hier vendredi à Addis Abeba, en présence, signalons-le de quatre chefs d'Etat, dont deux soutiens de M. Gbagbo à savoir le Sud-Africain Jacob Zuma et le dictateur zimbabwéen Robert Mugabé, vise « à amener Alassane Ouatarra à exercer la réalité du pouvoir ».
Une précision de taille qui vient rappeler aux uns et aux autres, la position sans ambigüité de l'UA.
« Comment amener Ouatarra à exercer la réalité du pouvoir? Les Africains ont décidé que ce doit être par un mécanisme politique, pacifique et négocié (.) Tout est clair, il nous reste à mettre en ouvre la décision que nous avons prise. Un panel a été créé, qui sera constitué d'ici demain et comprendra des chefs d'Etat des cinq sous-régions d'Afrique ».
Pour lui donc, « L'Afrique a décidé ainsi de remettre la balle au centre du terrain », car à l'en croire, la mise en place de ce panel ne constitue nullement une remise en cause par l'Union africaine de la reconnaissance de la victoire de M. Ouatarra, reconnu vainqueur de l'élection du 28 novembre.
M. Ping n'exclut pas l'usage de la force, mais il pense qu'elle devra être « la dernière option une fois que tous les autres moyens auront été épuisés" pour faire partir Laurent Gbagbo du pouvoir. Voilà qui est très clair.
Clair Amoindoua