Gagnoa-Galebré: Le Conseiller Spécial du Consul honoraire du Burkina Faso pris à partie par ses compatriotes

Belwendé Ben, n'oubliera pas de sitôt le calvaire à lui réservé par ses compatriotes du pays des hommes intègres. Pour cause, il a été battu violemment et mis à nu par ceux-ci. En effet, l'homme passera un sale temps entre les mains de la communauté burkinabé résidant à Galébré, à environ 45 Km de la commune de Gagnoa. 
Comme des spectateurs d’un bon navet de série B italienne, les habitants seront témoins d'une scène peu ordinaire, jamais vue dans les rues de Galébré, qui s'étaient transformées en un véritable champ de bataille. Complètement excédés, ils ont de peu, manqué de lyncher leur proie. Le Conseiller Belwendé Ben, puisque c'est de lui qu'il s'agit a été roué de coups comme s'il s'agissait d'un ballon de foot dans lequel chacun des joueurs frappaient comme à l’entraînement avant d'être littéralement dénudé par cette foule en colère qui aurait commis l'irréparable, si une descente musclée des éléments de la brigade de gendarmerie de Guibéroua n'était venue à sa rescousse pour l'extirper des mains de ses compatriotes en furie. Mais bien avant l'arrivée de ceux-ci, sur les lieux, les commanditaires de l’acte refusaient à toute personne de porter assistance au pauvre.               " Laissez-le. C'est un hypocrite qu'il faut éliminer ici et maintenant dans notre communauté. (...). Il mérite plus que la mort". 
Une femme de bonne volonté parviendra à secourir l'homme qui, incontestablement grelottait en le  drapant d'un morceau de pagne pour couvrir ses parties intimes avant d'être, sous bonne escorte des gendarmes convoyé à la brigade de Guibéroua, d'où il regagnera son domicile. 
"J'ignore le mobile exact du comportement de mes compatriotes qui a failli me coûter la vie. Ils inventent une histoire d'école. Je ne sais vraiment pas de quoi on m'accuse. (...). J’attends que la justice leur demande ce qu'il y a. C'était vraiment sanglant. C'est une histoire de chefferie qui continue. On parle d'une école dont je ne suis pas informé. C'est des drogués, Ils sont allés se droguer pour faire ça" indiquera la victime Belwendé Ben, au cours de notre entretien téléphonique. 
«Trop c’est trop. Ben, est à la base de nos malheurs. A ces propres profits, nous sommes lésés sur nos biens. Ce n’est que le commencement du début. Comme il sait le faire, nous attendons impatiemment sa convocation. Ça sera la catastrophe si jamais….. » a indiqué notre interlocuteur qui a requis l’anonymat. Vivement que le Consul Général du Faso en Côte d'Ivoire fasse la lumière dans cette triste affaire. Nous y reviendrons. 

Nesmon De Killer/Correspondant régional