Gagnoa/Crise de jalousie: Une policière " voleuse" de mari prise à partie par la régulière

Comme des chiffonniers, deux femmes se sont étripées dans la nuit du jeudi 22 février dernier, aux environs de 22 heures. Cette affaire  rocambolesque qui aurait pu se régler en famille, dans un cadre plus intime, sera portée au commissariat de police. Au centre de cette chronique scandaleuse, se trouve M. Lopez Kouadio. De sources bien introduites, Lopez qui réside au  quartier Baoulébougou, vit en concubinage notoire avec Gueu Patricia, commerçante. Ce, depuis presque six ans. Malgré des difficultés que continue de traverser l’homme, Patricia  éprouvera toujours de l’affection pour son copain Lopez.  Tout se passait bien entre ces deux amoureux. Comme tout homme, Lopez lui fera des infidélités. En catimini, il entretiendra des relations amoureuses avec la prénommée Pauline, agente de force de sécurité en service dans une unité à Abidjan. Tout finira par se savoir. 

En effet, la policière qui avait besoin de la chaleur de son amant décida de débarquer à Gagnoa. Afin de pouvoir jouir en toute quiétude de leurs retrouvailles, Lopez qui croirait trouver la bonne formule ferait croire à sa copine Patricia qu’il ne se sentait pas bien. Soucieuse donc de sa santé de son homme, Patricia qui habite loin du quartier de son concubin décidera, comme d’habitude, de se rendre nuitamment au domicile de son amant. Découverte de pots aux roses. 
L’homme l’injuria lorsqu’elle pointa le visage par la fenêtre. Stupéfaite, elle s’introduit aussitôt dans la maison. Ce qu’il ne fallait pas car mal lui prendra. Une fois à l’intérieure, comme s’il s’agissait d’un tigre qui bondit sur sa proie, Patricia fut surprise par une femme qui la saisira violemment au collet. Laquelle femme n’est autre que la policière Pauline. Une lutte acharnée s’en suivra. Voyant que  Patricia prenait le dessus sur son adversaire policière et rivale d’un jour, Lopez se jettetera sur et la rouera de coups avant de la mettre dehors par la force. Patricia qui prendra son mal en patience, triste et déçue, va plus tard rejoindre son domicile. 
Seulement, au moment où la jeune femme se trouvait dans une clinique pour des soins et surtout pour s’imprégner de l’état d’une grossesse qu’elle porterait, va recevoir un coup de fil en provenance du commissariat de police du 2ème arrondissement. Lequel appel faisaitt suite à une plainte de son amant Lopez et sa rivale policière contre elle. Dans les locaux de la police:« Cela fait six (6) ans que je vis, je suis avec Lopez. Il ne m’a jamais parlé d'une copine policière. S’il m’avait informé qu’il recevrait la visite d’une étrangère qu’est celle là, je ne serais pas venue le déranger. C’est parce qu’il m’avait dit qu’il ne se sentait pas bien que j’ai décidé de me rendre chez lui » nous a indiqué Patricia. 
Selon elle, pour éventuellement prendre la défense de cette dernière, son amoureux Kouadio Lopez lui aurait donné un violent coup de pied dans le ventre. Pour preuve, « c'est donc pour m’assurer qu’aucune anomalie n’est survenue que je suis allée faire un examen du fœtus par échographie parce que je suis en début de grossesse. Dieu merci, rien d’étrange n’a été signalé. Tout va bien» ajoutera Gueu Patricia. L’homme qui semble être conscient de ses responsabilités et surtout d’avoir mal agi, finira par nous dévoiler: « laissons tomber. Je suis fautif dans tout ce qui est arrivé. Nous finirons par aller régler ce problème en famille» avouera Lopez Kouadio. La policière "voleuse" de mari serait-elle aussi en début de grossesse? Rien n’est moins sûr. Sinon, pourquoi ne serait-t-elle pas allée à l’hôpital pour vérifier l’état normal de son fœtus avant de se rendre au commissariat pour porter plainte? Nous y reviendrons.  

 
Nesmon De Killer/Correspondant régional