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Le Rwanda bouillonne. Entre un cinéma qui descend dans la rue et une musique indépendante qui gagne du terrain, le pays vit une véritable effervescence culturelle. Le festival Kigali Cine Junction et le lancement du label Intare Sound Wave Initiative en sont les symboles les plus visibles.
Pendant que le cinéma s’émancipe, la scène musicale rwandaise connaît aussi sa révolution. Le rappeur Kenny K-Shot vient de lancer son propre label, Intare Sound Wave Initiative. Son ambition : offrir une plateforme aux jeunes artistes privés de soutien. Déjà, des talents émergents comme Xeventeen et Loverboy y trouvent leur voix.
En parallèle, le producteur Element (Eleéeh) fait vibrer le pays avec Fou de toi, un tube enregistré avec Ross Kana et Bruce Melodie. Mélange d’afrobeats et d’électro, le titre a dépassé le million de vues en quelques jours, confirmant l’ascension fulgurante de la nouvelle vague musicale rwandaise.
Une culture qui s’affirme
Le message est clair : la culture rwandaise ne veut plus se contenter d’un rôle décoratif. Elle se veut populaire, inclusive et audacieuse. Le cinéma sort des murs, la musique s’autoproduit, les artistes s’émancipent. Les défis demeurent, financement, infrastructures, visibilité, mais la dynamique est lancée.
Le cinéma s’invite dans la rue
Le festival Kigali Cine Junction, tenu du 23 au 27 juillet, a transformé la capitale en salle à ciel ouvert. Des projections dans les rues, sur les places et dans les centres culturels ont attiré un public souvent éloigné des cinémas traditionnels.
Objectif : rendre le 7ᵉ art accessible à tous et redonner au cinéma africain la place qu’il mérite dans la vie quotidienne. Le Sénégal était à l’honneur de cette 3ᵉ édition, avec une sélection de courts-métrages et de classiques du continent.
La musique indépendante monte en puissance
Pendant que le cinéma s’émancipe, la scène musicale rwandaise connaît aussi sa révolution. Le rappeur Kenny K-Shot vient de lancer son propre label, Intare Sound Wave Initiative. Son ambition : offrir une plateforme aux jeunes artistes privés de soutien. Déjà, des talents émergents comme Xeventeen et Loverboy y trouvent leur voix.
En parallèle, le producteur Element (Eleéeh) fait vibrer le pays avec Fou de toi, un tube enregistré avec Ross Kana et Bruce Melodie. Mélange d’afrobeats et d’électro, le titre a dépassé le million de vues en quelques jours, confirmant l’ascension fulgurante de la nouvelle vague musicale rwandaise.
Une culture qui s’affirme
Le message est clair : la culture rwandaise ne veut plus se contenter d’un rôle décoratif. Elle se veut populaire, inclusive et audacieuse.
Le cinéma sort des murs, la musique s’autoproduit, les artistes s’émancipent.
Les défis demeurent, financement, infrastructures, visibilité, mais la dynamique est lancée.
Vers un nouveau souffle
Kigali s’impose peu à peu comme un carrefour de création. Le pays s’ouvre à une génération d’artistes décidés à raconter leur monde, loin des clichés et des circuits fermés. Le Rwanda ne consomme plus seulement la culture : il la produit, la partage et l’impose. Un tournant décisif pour une nation qui veut faire de sa créativité un outil de fierté et de rayonnement.
Par R.K