COLLEGE ANADOR/ LE FONDATEUR RATTRAPE PAR LA JUSTICE (Acte 1)

Monsieur Joël Guenneguez le fondateur des collèges ANADOR d’Abobo et de Yopougon aura du maille à partie avec la nouvelle justice ivoirienne pour avoir licencié abusivement 48 sur 52 enseignants que composait le collège ANADOR d’ABOBO jusqu’à la date du 15 juin 2010 pour un meilleur traitement salarial et de meilleures conditions de travail demandés par  ceux-ci. Un après son acte antihumaniste, il est rattrapé par la justice ivoirienne et devra subir la rigueur de la Loi et en assumer les conséquences.

Après la crise postélectorale l’école ivoirienne dans son ensemble, à l’exception de l’université, grâce à la témérité  de madame le ministre Kandia Camara, a repris de fort belle manière sur l’ensemble du territoire quoique des enseignants fassent encore de la résistance à cette reprise éminente et irréversible. Un nouveau calendrier du découpage de l’année scolaire a été publié pour le bonheur des parents d’élèves et des apprenants soucieux et consciencieux. L’année scolaire 2010-2011 ainsi pourra s’achever avec les organisations des examens de fin d’année. Nous voudrions ici saluer et encourager ce grand esprit patriotique de cette dynamique femme d’honneur et de grande probité. En attendant donc ces moments de grandes mobilisations de toutes les attentions et des regards vers l’Education de nos enfants, les comportements corrompus des élèves fainéants et irrévérencieux, de certains parents d’élèves, enseignants, personnels administratifs, directeurs et fondateurs d’écoles s’activent et s’affairent avec les moyens orthodoxes du régime passé pour espérer se donner chacun un bon résultat de fin d’année en se frottant les mains pour certains responsables. Ils oublient que le pouvoir à changer de couleur et que éclairés par cette couleur vive et vivifiante, madame le ministre et son équipe intègre veilleront au grain. Mais en attendant, parmi ces responsables d’école, le fondateur des collèges ANADOR ; un homme initialement respectueux de la loi, distingué et intègre s’est laissé dissoudre par l’actuelle direction suffisante de son école. Il s’avère gagné par les magouilles et les combines pour redorer le blason de son école après le drame qui a fait trépasser un enseignant en 2005, sortie inerte des décombres du bâtiment en construction qui s’est effondré sur un autre. Ce  fondateur croyait se soustraire de la justice sous le régime dissolu et corrompu de l’ex président déchu et assigné à résidence surveillée à Korhogo depuis avril 2011 après avoir mis à la porte de la manière antihumaniste la plus humiliante et de la manière inhumainement possible 48 enseignants sur 52 que comptait son établissement d’Abobo jusqu’à la date du 15 juin 2010. Douze mois après avoir licencié sans préavis ces pères et mères de famille sans leur payer un sou comme droit acquis des années de dur labeur, Monsieur Joël Guenneguez est aujourd’hui contraint de se présenter devant la nouvelle justice ivoirienne pour répondre de cet abus de son pouvoir financier sur des travailleurs économiquement faibles, longtemps soumis à son joug colonial dont il a exploité à satiété. Cette violation violente des droits de ces travailleurs et des Droits de l’Homme ne saurait passer sous silence et prospérer dans le milieu de l’Education et de la nouvelle Ecole ivoirienne dont les jalons des lettres de noblesse sont en train d’être imprimer par le nouveau pouvoir des hommes intègres et de valeurs. Incursion faite au cœur de ce qu’on pourrait appeler « les affaires malpropres d’ANADOR », nous vous livrons cette affaire dans tous ses méandres et invitons les militants des droits de l’Homme, société civile, à soutenir ces enseignants qui ne vouent leur salut qu’à la nouvelle justice ivoirienne pour que leurs droits leur soient versés par monsieur Guenneguez. Les jours à venir nous permettrons avec l’aide et la grâce du Très-Puissant de vous donner la teneur de cette affaire. Les humanistes qui se sont tenus à leur côté depuis le déclenchement de cette crise d’ANADOR, réaffirment leur total soutien à ces enseignants pour la bataille finale pour la triomphe de la justice sur l’injustice.