EVANGELISONS NOTRE VIE ET NOS COMPORTEMENTS I

Le chrétien et le musulman sont des frères en christ qui s’ignorent dans la manifestation de l’AMOUR et de l’HUMILITE de Notre-Seigneur Jésus-Christ, victime de la TRAHISON des impurs pour son Amour et a accepté par son sacrifice de sauver le monde pour notre infidélité au Père le Créateur.

Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont unité, Trinitas in unitate (Trinité dans l’unité)  ou encore  Et unitas in Trinitate (et unité dans la Trinité ). En référence à ces saints noms de Dieu qui prônent l’unité donc la manifestation de l’Amour et l’Humilité comme les grandes valeurs opératrices de l’équilibre social, psychique et spirituel, le chrétien et le musulman sont en réalité une dualité dans l’unité. Des trois grandes Religions qui professent le monothéisme c'est-à-dire le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam ; les deux dernières citées sont les plus importantes tant au plan du nombre de pratiquants dans le monde qu’au plan de la politique d’expansion. Mais pourquoi très souvent ces deux religions sœurs qui véhiculent le même message d’Amour, de Paix, de Pardon, de Tolérance, et d’Absolution (pardon) des péchés pour le salut divin se livrent des batailles et s’opposent dans des pays à travers leurs fidèles? Et pourtant elles se rejoignent en des points de similitude dans la pratique. Le musulman ne prie t-il pas la face contre le sol pour rechercher la grâce de la Terre et ne lève t-il pas les mains vers le ciel pour rechercher le salut du Ciel ? Le Chrétien ne fait-il pas occasionnellement lui-aussi ces gestes pour la gloire du Seigneur ? Le Souverain Pontife Saint Jean Paul II ( la Paix du Seigneur soit avec lui et sur lui), n’avait-il pas cette belle habitude de donner un baiser frontal au sol à chacune de ses visites dans un pays dans le monde ? Le musulman ne se lave-t-il pas la tête, la bouche, les mains, les pieds (en fait ne fait-il pas l’ablution) avant toute prière ? Six jours avant la pâque ; la célébration majeure dans le christianisme, Jésus n’avait-il pas lavé et essuyé de son vêtement les pieds de ses disciples pour les purifier au cours du dernier souper que leur offrit Marte ensuite de repasser à table ? Dans l’ancien testament ; les esclaves ne lavaient-ils pas les pieds de leurs maîtres en signe de soumission ? Cet acte de grande Humilité et de manifestation du grand Amour de Notre-Seigneur Jésus-Christ ne serait-il pas l’origine de l’acte de l’ablution dans l’Islam ? L’acte de la femme qui déchausse son époux pour lui laver les pieds n’est-il pas un signe du témoignage de son amour et de sa soumission à son homme ? Marie n’avait-elle pas oint les pieds de Jésus d’un parfum de nard pur de grand prix et ne les a-t-elle pas essuyés avec ses cheveux ? (Jean 12-3). Des noms saints de la bible n’ont-ils pas leur équivalent dans le coran ? Ismaël, fils d’Abraham et d’Agar n’est-il pas considéré comme l’ancêtre des Arabes qui sont les gardiens de l’Islam par la vénération pour la Kaaba dans la mosquée de la Mecque en Arabie Saoudite? Le Prophète Mahomet (sur lui la grâce et la paix) n’avait-il pas vécu dans la grande Humilité et le Respect de ses hadîths (paroles) ? Voici autant de questions qui assurément répondent à la similitude dans la pratique et à la complémentarité des deux religions sœurs pour une unité dans la dévotion. Pourquoi le chrétien regarderait-il son frère musulman avec dégoût et mépris pour le juger ? Pourquoi tant de suffisance, de cupidité, d’irrévérence au-dedans d’un serviteur de Dieu qui porte en lui la lumière ? L’Amour et l’Humilité sont les portes ouvertes qui diffusent les faisceaux lumineux de la paix qui éclaire et soulage notre âme en la rendant vivifiante. Quand on se réfère à l’Evangile de Saint-Jean en son chapitre 12 versets 1 à 3 et en son chapitre 13 versets 1 à 20, on se rend à l’évidence que tout ce que nous faisons, tout ce que nous sommes, toutes grandeurs que nous recherchons, toutes les choses que nous voulons sur Terre doivent être éclairées de l’Amour et de l’Humilité de Jésus-Christ par qui toute vie est abondance et le chemin de sa vérité conduit à la vie éternelle. Rien de beau, de grand et de saint ne peut prospérer sans ces deux vertus. C‘est ce que les prophètes Jésus le messie et Mahomet (la paix de Dieu soit sur lui) ont laissé à l’Humanité pour que leur lumière luise les ténèbres de notre Humanisme c'est-à-dire notre bonté envers les autres, notre considération de la valeur humaine des autres comme nous-mêmes, notre amour pour eux, notre solidarité envers eux, notre pureté corporel et morale, notre paix, notre non-violence, bref tout ce qui est fait à l’Homme qui est agréable à Dieu. ‘‘ La recherche du royaume de Dieu et sa justice’’ est avant tout un impératif. Cependant chercher Dieu l’invisible en haïssant l’Homme le visible en qui Dieu vie par son Esprit-Saint est une vaine entreprise. On peut se montrer certainement agréable aux yeux des mortels en agissant ainsi mais aux yeux de Dieu l’immortel, on n’est rien d’autre qu’un pauvre vaniteux. Ainsi aucune prière adressée à Trinitas in unitate ne peut espérer récolter sa grâce. ‘‘Chercher le royaume de Dieu et sa Justice’’, c’est libérer notre cœur de ses ténèbres pour que l’Amour et l’Humilité en soit le conducteur. Quand Jésus perçut la grande Trahison pour son Amour et sentit son « âme triste à mourir » qui allait mettre fin à son séjour sur Terre entre les siens ‘‘pour passer de ce monde au Père’’ à cause de l’impureté de l’Homme-traite, de l’Homme qui livre l’Homme à la mort par sa trahison, ‘‘Jésus mit le comble à son amour pour eux’’ (Jean 13-1). ‘‘Il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds de ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont-il était ceint’’ (Jean 13-5). Il va montrer  ainsi le chemin de cette pureté qui conduit à son royaume pour ceux qui en sont dignes et dévoiler l’impureté du cœur qui conduit à toutes les tentations jusqu’à la suprême trahison de ceux qui ne méritent pas la vie éternelle et par qui la trahison ôte la vie des justes ‘‘ celui qui est baigné n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur et vous êtes purs, mais non pas tous’’ (Jean 13-10). Simon Pierre le serviteur qui n’avait pas compris cette grande manifestation de l’Amour et de l’Humilité du Seigneur qui sépare le vrai de l’ivraie, avait refusé que le Maître se rabaisse pour lui ‘‘ Toi, Seigneur, tu me laves les pieds! Non jamais tu ne me laveras les pieds. Seigneur non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête ’’ (Jean 13-6-9). Jésus avait insisté en s’humiliant pour purifier Simon Pierre, ‘‘car il connaissait celui qui allait le livrer. C’est pourquoi il dit : vous n’êtes pas tous purs’’ (Jean 13-11). Judas Iscariote le père de la Trahison était des leurs. Si quelqu’un croit aimer sont frère, sa sœur, son époux, son épouse, sa mère, son père, ses maîtres, ses disciples, ses serviteurs, ses fidèles, ses amis, ses collègues en n’étant pas capable de les servir parce qu’il refuse de se rabaisser et professe le nom de Notre-Seigneur et rentre dans ses saints lieux pour chercher sa grâce alors qu’il sache que ses œuvres n’auront de part auprès du Seigneur. Tout demeurera vanité (erreur, égarement, trouble, futilité, frivolité, orgueil, inconstance, infidélité, adultère etc.) autour d’un tel individu. Peut-être Dieu le bénira en certaines choses mais son cœur demeurera troublé par son manque d’Amour et son manque d’Humilité noiera son âme. ‘‘ Vous m’appelez Maître et Seigneur et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son seigneur, ni l’apôtre plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez’’ (Jean 13-13-17). En refusant la vérité, on refuse l’envoyé du Seigneur et en refusant celui par qui Dieu parle, c’est refuser Dieu lui-même. ‘‘En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé me reçoit, et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé’’ (Jean 13-20). Verbe de Notre-Seigneur J.-C à qui nous rendons gloire en des siècles et des siècles. Ainsi soit-il.