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Ibrahima Fall, candidat à la présidentielle de 2012 au Sénégal (DR)

 

L’ancien ministre des affaires étrangères sous le régime de Abdou Diouf, Ibrahima Fall a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2012 ce jeudi. Selon lui le Sénégal est dans une « crise » et a besoin d’une « refondation. » Il a promis d’être à la tête d’un pays où la séparation des pouvoirs sera une réalité s’il est élu.

 

 

Ibrahima Fall fera partie des candidats qui vont se présenter pour devenir, le 26 février prochain, le quatrième président de la République du Sénégal. Face aux journalistes ce jeudi, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur de Abdou Diouf a décliné une partie de son programme qui sera détaillé dans un document et structuré autour de 111 points. Il part du constat que le pays traverse une crise et qu’il est nécessaire d’opérer un « redressement de la situation actuelle de crise morale, culturelle, sociale, économique et politique. » C’est ainsi qu’il a répondu « favorablement » aux appels de plusieurs personnes qui lui demandaient d’être candidat. Il se veut un « candidat libre, indépendant et de large consensus. »

Sachant que ceux qui ont été à la base de sa candidature ne seront pas suffisants pour lui assurer une élection, M. Fall a lancé « appel pressant à tous les compatriotes qui partagent notre démarche à se joindre à nous. » L’ancien sous-secrétaire général des Nations unies, chargé des affaires politiques dit comprendre les « graves difficultés » qui plombent le pays. Mais il ne désespère pas de l’avenir grâce aux ressources humaines qui peuvent relever le défi de la « refondation » et qui existent.

Ibrahima Fall est plus proche de l’opposition. Il a participé aux Assises nationales qui ont réuni la grande partie de l’opposition et la société civile pou redéfinir l’avenir du Sénégal. Il et a promis qu’il va s’adosser à ses recommandations comme projet démocratique. C’est dans le même sillage qu’il a dit sa préférence pour un régime parlementaire au détriment de celui qu’il qualifie de « présidentialiste. »

Il n’a pas encore dévoilé les axes majeurs de son programme et de sa profession de foi. Mais cela devra bientôt se faire avec quelque 111 propositions qui vont toucher tous les domaines de la vie des sénégalais et de leurs préoccupations. Il a cependant déjà promis qu’il va supprimer, s’il est élu, le Sénat et les « nombreuses agences inutiles. » Il s’est également engagé pour une « diminution drastique de la taille du gouvernement, ainsi que des effectifs pléthoriques de la présidence de la République, de l’Assemblée nationale, la suppression des dépenses de prestige, le strict contrôle des dépenses budgétaires. »

Tag(s) : #Politique
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