OURAGAHIO/Après avoir voir cambriolé sa maison : Le voleur tente de vendre à sa victime le téléphone portable de ce dernier

Le nommé Koné Lassina, de natioanlité malienne, aura à séjourner pendant 12 mois dans les geôles de la maison d’arrêt et de correction de Gagnoa (MACG).  Ce cambrioleur qui semait la terreur parmi la population d’Ouragahio, a été enfin mis sous l’éteignoir. Après avoir commis un vol avec effraction, Koné Lassina s’emparera de tous les biens, à savoir : des appareils électroménagers, portables et des effets vestimentaires appartenant à M. Gouélé Essai Armand.

De retour de ses pérégrinations, ce dernier sera surpris de constater que sa chambre avait été visitée par un inconnu, qui avait fracturé la porte d’entrée avant d’y avoir accès. Prenant son mal en patience, le sieur M. Gouélé Essai Armand aura une idée de génie : faire le tour du marché de la ville afin d’informer de sa mésaventure et attirer la vigilance de certains vendeurs des appareils qui lui ont été volés. Malheureusement, l’assertion qui veut que ce soit ‘‘tous les jours pour le voleur et un seul jour pour le propriétaire’’ va prendre tout sens.

Alors qu’il se trouvait encore dans le marché, il apercevra de loin un homme superbement vêtu dans l’un de ses pantalons de couleur treillis. Au même moment, l’un des commerçants du nom de Diallo Hamed se présente à lui avec un portable cellulaire Androïd 1507 en mains. Contre toute attente, ce dernier lui dira « Armand, essaye-moi ce portable pour voir s’il fonctionne bien. » Une fois en possession dudit téléphone portable, Armand gardera son dû, avant de pointer un doigt accusateur vers Koné Lassina, de nationalité malienne, qui attendait impatiemment de faire une bonne affaire.  Entouré par des personnes de bonne volonté, Gouélé Essai Armand alertera la brigade de gendarmerie qui mettra la main sur le malfrat.

Attrait à la barre du tribunal de Gagnoa, le prévenu qui finit par avouer, a été jugé coupable de vol.  Après la sentence du président qui a requis 12 mois contre lui, Koné Lassina vient à la charge et indique aux jurés « je vous demande de me pardonner car 12 mois, c’est trop.  Diminuez-moi un peu. Je veux que vous me condamnez à 2 mois » Et le président du tribunal d’ajouter : « Dès que vous sortirez, on vous conduira directement à la frontière du Mali »

Nesmon De Killer/Correspondant régional